Supérieur : trop d’études, pas assez d’apprentissage
Troisième partie – L’enseignement supérieur 2025 : un système sous tension
La massification progresse rapidement, les parcours étudiants se fragilisent, les inégalités persistent, et le financement public atteint des niveaux inédits. Les dernières données consolidées dressent un état des lieux clair : un système plus vaste, plus complexe, mais aussi plus fragile et plus coûteux.
Cet ensemble d’indicateurs, issus de la DEPP, du SIES, de la DARES, de l’OCDE, de France Compétences, de l’INSEE, de l’APEC, de l’Unédic, de l’IFOP, d’Asteres, Goodwill, Cour des comptes ou encore de l’Institut Montaigne, met en lumière les tensions structurelles qui redéfinissent l’enseignement supérieur et interrogent sa pertinence.
Le Tableau de bord Enseignement supérieur & Apprentissage 2025 synthétise ces évolutions : progression des effectifs, fragilités des parcours, complexité croissante de l’insertion, pression budgétaire… Dans ce contexte, l’apprentissage émerge comme un levier d’équilibre et de réussite, capable d’apporter des solutions concrètes dans un paysage en transformation rapide.
Supérieur : trop d’études, pas assez d’apprentissage ?
Deuxième partie – Apprentissage une partie du remède
C’est une question qui dérange, mais qu’il faut oser poser.
Notre société valorise encore le diplôme plus que la compétence, la théorie plus que l’expérience, l’école plus que l’entreprise.
Et pourtant, chaque année, des milliers de jeunes diplômés peinent à trouver leur place.
On forme beaucoup… mais pas toujours pour les bons emplois.
On parle d’égalité, mais les écarts se creusent.
On dépense beaucoup, sans corriger les déséquilibres.
Face à ce constat, un modèle émerge, non comme une réponse unique, mais comme une piste solide de rééquilibre : l’apprentissage.
Parce qu’il réunit ce que notre système a parfois trop dissocié — le savoir et le faire, la théorie et la pratique, la formation et l’expérience.
Il ne réglera pas tout.
Mais il offre un levier concret pour reconnecter l’école au réel, redonner du sens aux parcours, et replacer la transmission au cœur du projet éducatif.
En somme, une partie du remède, dans un système qui cherche à se réinventer.
Notre tribune pose ce débat, chiffres à l’appui, mais surtout convictions à cœur ouvert.
Supérieur : trop d’études, pas assez d’apprentissage
Première partie : Enseignement supérieur : un système malade ?
Le supérieur français attire toujours plus d’étudiants — mais suscite aussi toujours plus de questions.
Comment garantir la qualité, la réussite et l’égalité des chances quand les effectifs explosent ?
Dans ce premier volet, Walt, Quintet et les Acteurs de la Compétence se sont penchés sur les grands défis du supérieur : massification, réussite, équité, moyens. Un état des lieux lucide, non pas pour pointer du doigt, mais pour mieux comprendre ce qui freine… et ce qui pourrait (re)donner du souffle au système.
Un diagnostic utile avant de parler solutions.
Retour vers le futur : l’apprentissage en 2035
